Quatrième de couverture : « Si votre fils était voué à un destin macabre, que feriez-vous ?
Unique héritière du bourreau de Joigny, Marguerite veut tenir la promesse faite à son père : s'assurer que son fils, Henri, perpétue la tradition familiale en devenant Monsieur de Paris, l'exécuteur le plus connu du royaume. Mais le moment venu, Henri, décidé à fuir la vie de paria qu'on veut lui imposer, s'est évaporé dans " la Vallée de la misère ", les bas-fonds des quais de Seine. Marguerite imagine alors l'impensable : officier elle-même sur l'échafaud, à l'insu de tous, le temps de retrouver son fils. Un risque immense pour une femme dans cette période sombre et tumultueuse qu'est la fin de règne de Louis XIV. D'autant plus que les amitiés douteuses d'Henri vont l'entraîner dans de bien ténébreuses affaires ».
Certes, ce roman est la suite du premier ouvrage d'Emmanuel Robert-Espalieu Fleur de sang – que je n’ai d’ailleurs pas encore lu – mais il peut se lire de façon indépendante.
Voici donc l’histoire d’un amour filial démesuré dans un Paris sale et dangereux au décor plus que réaliste. S’il est difficile de croire à l’histoire d’une mère qui se transforme en bourreau – un amour si transcendant qu’elle en vient à s’oublier - j’ai été transportée par l’écriture du narrateur.
L’histoire se déroule dans la capitale à la fin du règne de Louis XIV ; on peut suivre les aventures romanesque de Marguerite, ou bien s’attarder sur les descriptions d’un Paris qui donne la nausée. Et là, j’avoue que j’ai été servie !
Paris est connue dans le monde entier ! Sous le règne du Roi Soleil, Paris était le cœur battant de la France, vibrant d'une richesse culturelle, politique et artistique. Les rues pavées étaient le reflet de sa grandeur, bordées de somptueux hôtels particuliers et de palais majestueux. Les monuments emblématiques tels que le Louvre et la Place des Vosges se dressaient avec une élégance intemporelle, témoins silencieux de la gloire de la monarchie française.
STOP ! Certes, la scène artistique de Paris était florissante, avec des maîtres tels que Molière, Racine et La Fontaine illuminant les théâtres de leurs œuvres intemporelles, avec des peintres comme Nicolas Poussin et Charles Le Brun capturant la beauté et la grandeur de la France . Louis XIV était réputé pour être un protecteur des arts. Mais si ce livre évoque les Grands du Royaume, il parle surtout du peuple, des « grenouilles » comme aimait appeler le roi, les parisiens.
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