Tout commence par la collecte de données généalogiques existantes, telles que les actes de naissance, de mariage, de décès, les recensements, les registres paroissiaux, etc.…. Ces informations sont numérisées et stockées dans des bases de données. Jusqu’ici rien d’exceptionnel.
Ensuite l’IA analyse les données pour identifier les relations familiales, les noms, les dates et les lieux ; elle peut détecter des incohérences ou des erreurs dans les informations, ce qui n’est pas négligeable : une étourderie peut survenir à tout moment, nul n’y échappe.
Puis l’IA crée un modèle de relations familiales basé sur les données disponibles. Ses algorithmes génèrent un arbre généalogique en reliant les individus en fonction des liens de parenté. l’IA peut même rédiger automatiquement des récits familiaux en utilisant des modèles linguistiques, incluant des détails tels que les événements marquants, les migrations, les professions, etc.
Certains systèmes permettent aux utilisateurs de personnaliser les récits générés en ajoutant des anecdotes, des photos ou des souvenirs personnels. Ca vous fait peur ? Je comprends….
Toutefois la généalogie générative est encore en développement, et les résultats peuvent varier en fonction de la qualité des données et des algorithmes utilisés.
Et puis, il vous reste le « libre arbitre »…. vous savez cette capacité que chacun d’entre nous possède pour faire des choix libres et autonomes….
Bien sûr, vous pouvez me répondre que l’utilisation de l’IA influence votre libre arbitre en vous fournissant des informations et des suggestions basées sur des données. Cependant, il vous reste toujours la liberté de décider comment utiliser ces informations et quelles conclusions en tirer.
Car, aussi attrayante soit-elle, l’IA a des limites : elle peut fournir des données incomplètes voire incorrectes, amenant des résultats erronés ou trop simplistes ; elle ne peut pas encore comprendre les subtilités culturelles ou historiques cruciales pour interpréter correctement les données qu’elle présente. Et que dire de la nuance et du contexte !
N’oublions pas non plus que les outils d’IA avancés peuvent être coûteux et ne sont pas encore accessibles au plus grand nombre.
Je pars toujours du principe que « la confiance n’exclut pas le contrôle » ; nous en faisons d’ailleurs les frais si nous ne vérifions pas nos « trouvailles » sur Geneanet ou Filae !
En ce qui me concerne, le libre arbitre est indispensable : je tiens à mon esprit critique et ma créativité ! Pas vous ?
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