Chassé des terres familiales par Jacques, son propre frère, François se retrouve contraint de quitter son foyer. Il trouve alors un emploi d'homme à tout faire auprès d'un avocat – Me Samazeuilh - dans un village voisin. C'est là que sa vie prend un tournant inattendu : l'avocat, reconnaissant son érudition et ses capacités intellectuelles, lui offre l'opportunité de devenir l'un des premiers instituteurs, une profession nouvellement établie par la loi Guizot pour les communes de plus de 500 habitants.
Alors que François semble enfin trouver sa place et un chemin vers le bonheur, notamment grâce à son amour pour Camille, la fille d'un riche propriétaire, son passé ressurgit. Son frère réapparaît, apportant avec lui son lot de problèmes et de complications, menaçant de faire basculer la nouvelle vie que François s'était construite.
Ce roman explore les thèmes de l'ascension sociale par l'éducation, les préjugés liés à la naissance, les liens familiaux complexes et les défis de la vie rurale au XIXe siècle, le tout sur fond de bouleversements sociaux et de quête personnelle de reconnaissance et de bonheur.
Professeur de lettres ayant également exercé des fonctions de conseiller général de son canton, Alain Paraillous est un écrivain et enseignant, né le 5 janvier 1947 à Saint-Pierre-de-Buzet, dans le Lot-et-Garonne.
Il est particulièrement connu pour ses romans du terroir qui explorent la vie rurale, l'histoire locale et les traditions de sa région natale, à laquelle il est profondément attaché. Issu d'une longue lignée de paysans, il a souvent puisé son inspiration dans ses souvenirs d'enfance et les témoignages des anciens.
Il a reçu plusieurs distinctions littéraires.
En 1996, il a également créé le Musée de l'école rurale d'autrefois dans l'ancienne école de son village natal, témoignant de son engagement pour la préservation du patrimoine et de la mémoire rurale.