mercredi 12 mars 2025

Deux arbres pour une généalogie bien ordonnée

Odette était ma belle-mère….

Depuis quelque temps, j’ai travaillé l’arbre généalogique de mon mari ; vous allez me dire que cela n’est pas raisonnable, d’autant plus que je suis bien loin d’avoir fini le mien ! J’ai choisi de travailler sur son arbre, car une grande partie de ses ancêtres ont vécu dans la région où nous résidons aujourd’hui. Cette proximité géographique facilite mes recherches, notamment grâce aux archives locales et aux ressources disponibles sur place.

De plus, quelques membres de sa famille sont encore en vie, ce qui me permet de recueillir des témoignages précieux, d’échanger des souvenirs et d’enrichir l’histoire familiale avec des anecdotes et des documents conservés au fil des générations.

Ce travail me permet ainsi de retracer son histoire familiale avec plus de détails et d’humanité, tout en valorisant le patrimoine de sa lignée.

Faire des recherches sur ma propre généalogie est passionnant, mais cela reste une aventure plutôt solitaire… jusqu’à ce que je décide d’explorer aussi l’arbre de mon mari ! C’était la seule façon de vraiment éveiller son intérêt pour mes travaux...

En retraçant l’histoire de ses ancêtres, il s’est peu à peu pris au jeu. Ensemble, nous avons pu visiter les lieux où ils ont vécu, des lieux encore chargés d’histoire et redonner vie à des noms qui, jusque-là, n’étaient que de très vagues souvenirs.

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Dans mes recherches généalogiques, j'ai fait le choix de créer deux arbres distincts : l'un pour mes ancêtres propres et l'autre pour ceux de Christian. Cette séparation me permet d'organiser plus clairement les informations et de faciliter les recherches pour chacun des deux côtés.

De nombreux généalogistes ne réalisent qu’un seul arbre, dont le « De Cujus » est l’un de leurs enfants ; cette méthode facilite la compréhension des dynamiques entre les différentes branches, et permet de repérer des migrations, des regroupements familiaux, ou d'autres faits historiques pertinents.

Et puis, on ne va pas se mentir, il n’y a qu'un seul fichier ou document à mettre à jour, ce qui peut être moins compliqué à long terme.

Par souci de clarté, j’ai choisi de réaliser deux arbres distincts :

  • mes ancêtres : Généalogie d’une famille ordinaire : Deiber-Beaujon et Herbez-Clave (Geneanet)

  • les ancêtres d’Odette : Bry-Maréchal et Rivoal-Vaillant (Filae)

Plus de travail, me direz-vous, mais moins de confusion entre les lignées ; chaque branche familiale peut être explorée avec précision. Ainsi, chaque arbre conserve sa cohérence et reste accessible aux membres concernés.

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L’arbre généalogique de Christian – ma moitié - est un véritable voyage à travers les régions de France. De l’Est, où ses racines plongent dans la Moselle et la Meuse, à l’Ouest, où d’autres branches s’ancrent en Bretagne, chaque génération a tracé son chemin à travers l’histoire.

Au fil du temps, ces parcours de vie se sont croisés, tissés et entrelacés, jusqu’à se retrouver au cœur de la capitale, puis en Ile de France, et en particulier l’Essonne, devenue le point d’ancrage de cette lignée familiale.

Cet arbre est le témoignage de ces migrations, de ces choix de vie et de ces transmissions, reliant passé et présent pour mieux comprendre et perpétuer l’histoire familiale aux plus jeunes.

Faire son propre arbre généalogique est déjà une aventure, mais se plonger dans celui de son mari, c’est un tout autre défi ! Certains y verraient un acte d’amour, une belle attention pour mieux comprendre ses racines et partager son histoire. Mais ne vous trompez pas, c’est avant tout un défi supplémentaire… surtout quand le principal intéressé prétend ne pas aimer la généalogie !

Chaque famille a ses mystères, ses migrations, ses noms oubliés et ses histoires à reconstruire. Tracer l’ascendance de son conjoint, c’est se confronter à d’autres régions, d’autres traditions et parfois même à des ancêtres récalcitrants à livrer leurs secrets !

Ah, il s’en moque, bien sûr ! « Franchement, savoir d’où je viens, ça ne m’intéresse pas ! » dit-il avec assurance. Mais alors, pourquoi ces questions incessantes ? « Alors, t’as trouvé quelque chose ? », « Et lui, il faisait quoi comme métier ? », « Attends, comment ça j’ai des ancêtres dans l’Est ?! » Pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas « aux morts » et à leur histoire, il ne peut pas s’empêcher de suivre l’enquête de près !

Alors non, ce n’est pas un acte d’amour, mais bien un défi personnel… avec un spectateur qui, sans l’avouer, se prend peu à peu au jeu. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, il finira par réclamer lui-même une recherche sur un ancêtre mystérieux ! Quoiqu’il en soit, il se plaît à venir sur certains lieux de vie de ses ancêtres : c’est toujours ça de gagner !



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